Huile végétale

Les consommateurs raffinés par les commerçants véreux L’huile végétale raffinée a fait l’actualité des problèmes de la consommation à l’approche et pendant les fêtes de fin d’année. Les produits étaient très rares sur le marché non pas du fait de l’absence de la production, mais plutôt du fait des commerçants véreux. Le pays a connu certes une baisse de la production locale de l’huile de palme brute au cours des trois derniers mois de l’année 2021 avec seulement 6000tonnes disponibles pour 14 unités de transformation pour une demande mensuelle de 13.000tonnes. Mais cette tension a été très vite atténuée par l’importation de 90.000 tonnes d’huile de palme brute sur les 100.000 tonnes autorisées. Du fait de ce mécanisme, les unités de transformation n’ont pas observé un arrêt de production. Elles ont continué à ravitailler leurs partenaires commerciaux que sont les grossistes. Ces derniers à leur tour devaient ravitailler les points de vente au détail. Vous avez dit affaires et il fallait en faire dans le contexte des fêtes de fin d’année. Il fallait également profiter du sinistre causé par le Covid-19 dans de nombreux pays de la sous-région qui étaient en rupture de certains produits dont l’huile végétale raffinée. Selon certaines sources, ce sont certains grossistes qui ont engendré le dérèglement du marché à travers les stocks spéculatifs et l’exportation clandestine des produits vers les pays voisins où ils étaient écoulés à prix d’or. Ceci est clairement ressorti dans le communiqué de l’une des unités de transformation, la société Mayor en l’occurrence qui disait approvisionner normalement ses partenaires et qui déclinait ainsi sa responsabilité sur la situation de pénurie de ses produits sur le marché. La décision du Directeur Générale des Douane d’interdire l’exportation de l’huile végétale raffinée le confirme aussi. En effet, dans leur course effrénée à la recherche du profit à tout prix et à tous les prix, certains grossistes voulant profiter du contexte, ont constitué des stocks importants créant ainsi une pénurie artificielle des produits et un renchérissement des prix. Le litre d’huile végétale raffinée est ainsi passé de 1150 Fcfa à 1500 Fcfa sur le marché national. A certains endroits où le produit était disponible, certains commerçants imposaient leur loi. Le consommateur devait préalablement acheter un morceau de savon de 400g pour espérer être servi. D’autres commerçants imposaient les quotas de vente avec des prix variant en fonction des quantités achetées. Pour espérer avoir le litre d’huile à 1200Fcfa, il fallait acheter au moins deux bouteilles. Face aux difficultés des consommateurs, le ministère du commerce dans le cadre de son concept Noël, pour tous, a organisé la vente des produits au boulevard du 20 Mai de Yaoundé du 20 Décembre 2021 au 02Janvier 2022. Les prix pratiqués étaient ceux habituels,1150 Fcfa le litre d’huile végétale raffinée. Les opérateurs de la filière des oléagineux très sensibles et toujours aux côtés des consommateurs ont pris des mesures pour redresser la barre. Les points de vente directe des produits au consommateur ont été créés sur l’ensemble du territoire. Cette mesure a permis aux milliers de consommateurs des approvisionner en produits de qualité et à des prix habituels de 1150Fcfa.En ce début d’année 2022, l’on note encore quelques poches de résistance sur le marché avec les prix de 1400 Fcfa le litre, pratiqués encore par endroit. Mais au demeurant, les opérateurs de la filière des oléagineux rassurent les consommateurs quant à la disponibilité des produits en ce début d’année. Les industries locales de production de l’huile de palme brute entendent livrer 15500 tonnes. L’importation de 6600 tonnes en cours, permettra d’avoir environ 22100 tonnes d’huile de palme brute à raffiner pour couvrir les besoins du marché. Pour anticiper et faire face à la conjoncture internationale qui affecte également ce secteur d’activité avec un renchérissement de 200Fcfa sur le prix de revient, les mesures sont d’ores et déjà prises selon certains responsables de la filière. Une demande d’importation à des conditions avantageuses de143.000 tonnes d’huile de palme brute ont été introduite auprès du gouvernement. Mais au-delà de cette mesure conjoncturelle, il y a lieu de trouver les solutions durables avec le développement massif des exploitations agricoles du palmier à huile.

Télécommunications

La taxe déconnectée En application des dispositions de l’article228 Bis du Chapitre 4de la loi de finances du Cameroun pour l’exercice 2022,les opérations de transfertd’argent réalisées par toutmoyen ou support techniquelaissant trace, notamment parvoie électronique sont effectivementtaxées à 0,2% depuisle 1er Janvier 2022. Cette mesureest contestée par bonnombre de consommateursqui trouvent déjà trop élevés les frais de transfertsjusqu’ici prélevés par les opérateurs sans aucuneamélioration de la qualité du service.Consciente des défis auxquels fait face le paysavec les crises sanitaires et sécuritaires qui nécessitentautant de ressources que les autres domainesd’intervention de l’État. La Coalition desConsommateurs Camerounais dit partager la décisiondu gouvernement de prélever des taxes surles transferts d’argent. Cependant cette organisationde protection des Droits des consommateurspense qu’il y a des aménagements possiblesà apporter dans l’application de cette mesure législative.Raison pour laquelle elle a saisi par Correspondancele Premier Ministre Chef duGouvernement en date du 05 Janvier 2022. Pourla préservation des intérêts des différentes parties.Elle suggère au gouvernement que: la taxede 0,2 % soient plutôt prélevée sur les frais queles opérateurs imputent déjà aux consommateurset que la dite taxe ne soit prélevée qu’une seulefois soit pour l’envoi, soit pour le retrait. Car enl’état, une même somme d’argent fait l’objet d’unedouble taxation vu que tout argent transféré estappelé à être retiré.Au demeurant, la Coalition des ConsommateursCamerounais, conformément aux droits à l’informationet à la participation des consommateursà la prise de décision le concernant, exhorte legouvernement à envisager une concertation entreles administrations, les opérateurs concernés etles associations de protection des Droits desConsommateurs afin que lumière soit faite sur lesfrais jusqu’ici prélevés avant l’application de lanouvelle disposition législative.Rappelons qu’en date du 09 Décembre 2021, uncollectif d’associations de protections des droitsdes consommateurs était monté au créneau pourdemander l’annulation des dispositions de l’article228 bis du projet de loi de finances du Camerounpour l’exercice 2022, la mise en place d’uncadre de concertation permanente entre les associationsde protection des Droits des Consommateurset l’administration fiscale et le respectdes dispositions législatives nationales et internationalesportant protection des consommateurs.Les associations avaient relevé les griefssur la forme et le fond de la mesure qui était enexamen sur la table des parlementaires. Sur laforme, l’on notait que le processus d’adoptiondes lois des finances ne prend toujours pas encompte les dispositions des instruments juridiquesnationaux et internationaux qui consacrentreconnaissent aux consommateurs entreautres, le droit à la protection et à la promotionde ses intérêts économiques, le droit à la représentationdes intérêts collectifs qu’un consommateurpartage avec les autres consommateurs,le droit de participer aux processus de prise dedécisions le concernant.Sur le fond, les associations déclaraient que : »lanouvelle taxe instituée va à l’encontre des recommandationsdes Objectifs de DéveloppementDurable (ODD), qui préconisent les transfertspar téléphonie mobile et la microfinance commeinstruments d’inclusion financière des populationsvulnérables et défavorisées. Ceci est d’ailleursrepris par la Stratégie Nationale deDéveloppement à l’Horizon 2030 (SND 30) quiprône l’inclusion financière ».Tutes ces réserves émises n’ont retenues ni l’attentiondes législateurs, ni celle de l’exécutif.

Les consommateurs asphyxiés

Les mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère ont du mal à contenir la conjoncture mondiale qui impactesignificativement l’économie nationale et le panier de la ménagère. Entre déficit de production, l’institution de nouvellesmesures fiscales et le comportement réprimandable de certains commerçants, nombreux sont des facteurs endogènesqui engendrent le mal -être des consommateurs. A lire le grand dossier de la rédaction qui revient sur les griefs des consommateurs,les préoccupations et propositions des acteurs. Après une année 2021 difficile, lesconsommateurs perdent toujoursla mine en ce début d’année2022. Les mêmes causes entrainantles mêmes effets, la conjoncture mondialereste tendue avec une hausse desprix des matières premières et des coursmondiaux du fret maritime. Quelquesdonnées collectées sur les prix des matièresrenseignent par exemple que leprix du maïs destiné à nourrir les troupeauxet pour les biocarburants a bondià plus de 50% en 2021 (56%). Le Cuivrequant à lui connait une hausse de 31%,le Brent plus de 32%, le bois plus de92% Les prix des denrées alimentairesont atteint des niveaux qui n’avaientplus été enregistrés depuis des années.Les cours du maïs se sont envolés deplus de 50% depuis janvier 2021 et sontà un niveau qui n’avait plus été atteintdepuis 2012. Le Prix du Soja a grimpéde près de 20% l’année dernière etn’avait plus été élevé depuis 2013. Celuidu blé après avoir affiché une progressionde plus de 15% est passé à près de85% en quelques jours, dépassant ainsilargement le niveau de 15% observé en2013Le transport maritime qui représente90% des échanges commerciaux internationauxconnait lui aussi une secoussequi a un grand impact sur lecommerce des biens et services. Les estimationsde la Conférence des NationsUnies sur le commerce et le développement(CNUCED) font état d’une baissedes activités du transport maritime del’ordre de 4,1% depuis 2020. Le poidsdes transports de marchandise par voiemaritime dans le monde représente 9,1milliards de tonnes, soit l’équivalent deprès de 289 tonnes transportées via lesmers chaque seconde La rareté des naviresfait imploser les coûts de transportsdes marchandises. Lesquels coûtssont répercutés au consommateur final.De manière générale, les prix des produitsagricoles ont grimpé de près de50% depuis la mi-2020 et la tendance nes’est pas renversée jusqu’en fin d’année2021.A la base de cette situation, les expertsévoquent quatre principales raisons.D’abord, la faiblesse du dollar (-7% depuisla mi-2020) qui s’est prolongée toutau long de l’année 2021 sans pour autantfléchir davantage. Ensuite, la robustessede la demande mondiale.Après plus d’un an de crise sanitaire,l’on note une forte demande émanantdes consommateurs qui aspirent plusque jamais à reprendre leurs ancienneshabitudes de forte consommation. L’accumulationde stocks provoquée par laperturbation des chaînes d’approvisionnementliée à la pandémie de laCovid-19. Pour certains produits agricolescomme le blé, le maïs et le soja, lesconditions météorologiques ont joué.Pour le blé américain, on parle d’unfroid inhabituel avec des températuresau plus bas en 30 ans depuis le mois defévrier 2021 et des précipitations anormalementfaible. Une sécheresse a affectéles plants de maïs au Brésil tandisqu’un temps excessivement humide aperturbé la germination du soja en argentine.Fort impact sur le marché nationalAu plan national, force est de constaterque le marché de certains produits deconsommation de masse connait uneinflation des prix. C’est le cas des matériauxde construction ciment, fer àbêton, et tôles de couverture. Les prix cesont envolés du fait de la rareté de cesproduits dans certains points de vente.A titre d’illustration, le fer de 6 mmcoûte 1600 f par endroit au lieu de 1200F. Celui de 8 mm est vendu entre 2950fet 3200 Fcfa alors qu’il coûtait 2200F.Le fer de 10 mm qui coûtait 3600F estpassé à 4520 F et 4600 Fca. Le fer de 12mm est vendu aujourd’hui entre 6450et 6700 Fcfa au lieu de 5900 F. Le Sac deciment de 50 Kg vendu il y a quelquestemps à 4400Fcfa est passé à 4850Fvoir à 5000Fcfa à certains endroits.D’autres matériaux de constructionconnaissent eux aussi une flambée desprix. Il s’agit des produits ci-après:Peinture à huile (98000 Fcfa), Carreaux60/60 (9800 fcfa), Tôle bac prélaq 6m(25000 Fcfa), Carreaux 30×30 (5800 Fcfa),Carreaux 20×20 pour sol (6500 Fcfa),Tôle ondulée 3m (6000 fcfa), CimentCole (4000 Fcfa). La variation des prixde ces produits oscille entre 600 et 1000Fcfa.Dans le secteur de l’agroalimentaire, lamême tendance est perceptible. Les prixde la farine du blé ont connu unehausse depuis janvier 2021, au point deremonter désormais à 18 600 F et même19 000 F le sac de 50 kg pour certainesgammes. Une hausse moyenne de 800 Fà 1000 F s’est opérée sur le prix du sacde 50 kg. Le prix du kilogramme quiétait de 350 Fcfa est désormais à 425,450 ou 500 Fcfa selon la gamme souhaitée.Ceci est la conséquence de la dépendancedu pays au marchéinternational d’où est importée la matièrepremière.

Prince Ndedi Eyango prend les commandes

Il a été élu à l’issue des travaux du 5è Congrès de l’association, tenus les 25,26 et27 Novembre 2021 à Ngalmoa. Le Comité de développement du CantonBan’eka (Codecaba) vient de marquerun pas de plus dans sa marche.Son 5è congrès qui vient de se tenir dans levillage Ngalmoa, l’un des 12 villages duCanton, a permis à cette organisation communautaired’évaluer le chemin parcourupendant les neuf dernières années et d’envisagersereinement l’avenir. De manière générale,l’association Codecaba entenddésormais porter très haut le flambeau dudéveloppement culturel et socioéconomiquedu canton et de la ville de Nkongsamba. Cela s’observé à travers la forte mobilisationdurant les travaux et à l’occasion de la cérémoniede clôture de cette fête traditionnelleet culturelle annuelle. La ditecérémonie qui a eu pour cadre la place desfêtes de Nkongsamba a mobilisé autoritésadministratives, religieuses, traditionnelleset toutes les forces vives du Canton. L’unedes résolutions de ce 5ème congrès a été lerenouvellement du bureau exécutifconduit par Prince Ndedi Eyango.Ce bureau sera soutenu dans ses actionspar un collège de conseillers.Après sa présentation et son installationpar le 3ème adjoint Préfectoraldu Moungo qui présidait la cérémonie,la nouvelle équipe a reçu les bénédictionspopulaires des chefstraditionnels conduits par sa majestéHenri Epanda, chef supérieurdu canton Ban’éka,. Ce dernier asalué l’oeuvre accomplie par le bureausortant avant de prescrire unefeuille de route au nouveau bureau.Il s’agit entre autres de l’organisationdans de brefs délais, des tournéesdans les différents villages duCanton, la création des comités dedéveloppement des villages, la prisede contacts avec les autorités de laville de Nkongsamba. L’équipe deNdedi Eyango n’aura donc pas d’étatde grâce. Elle doit travailler avec rigueuret abnégation pour le devenirdu Canton. Le nouveau président estparfaitement conscient de l’immensitéde la tâche. Tout en saluant lebureau sortant, Prince Ndedi Eyango ditavoir répondu à l’appel du peule Ban’éka. Il entend ainsi promouvoir le vivre ensemble,travailler en collaboration avec les autoritésen charge de la gestion de la ville de Nkongsambaet les autres communautés qui y sontinstallées. Il place aussi au coeur de son action,le renforcement des liens entre les filset les filles du Canton ainsi que le retour auxbonnes moeurs avec le respect des valeurssociales et culturelles dont l’amour, l’unité,le partage et la solidarité. Ses principauxchantiers immédiats sont la construction dela case communautaire et le problème del’électrification rurale. Afin de promouvoirle développement économique, un accentsera mis sur la restructuration des comitésde développement des villages, la levée desfonds pour le financement des projets locauxet d’envergure. L’hôtel de ville de Mbanga a accueilli l’événement du 15 Décembre 2021 au 02 Janvier 2022 C’est à l’initiative de la commune de la localité en collaboration avec l’association pour la Promotion de l’entrepreneuriatet l’Insertion Socioéconomique des Jeunes au Cameroun. Conférences -débats, exposés et animations diversesont été au menu de l’événement. Les fêtes de fin d’année 2021 ont connu unecouleur particulière dans l’arrondissementde Mbanga. Le grand événement Mbangaen fête (Mbangfé) a été un grand moment debrassage et de mobilisateurs des acteurs sociaux.Mme Henriette Endalle, Maire de la communede Mbanga a bien saisi cet enjeu raison de sa fortemobilisation dans l’organisation. Selon les organisateurs,le projet est né d’un constat:  » l’initiativenous est venue à la suite d’un constat alarmantsur la situation de dégradation de notre ville quia été d’antan capitale du café. Le tissu socio-économiques’est véritablement désamorcé avec lachute du prix du café s’en est suivi la fermeturedes usines à café et naturellement le découragementdes planteurs ». On note aussi que Mbangadont l’économie reposait essentiellement sur cetteculture à été inéluctablement asphyxiée. Fort dece constat mais surtout du potentiel naturel, économiqueet du caractère dynamique de sa jeunesse,il était nécessaire de relancer les activités àfort impact pour le développement de la localité.Vu les résultats encourageants papables quantifiablesavec l’existence des Start up dans diversdomaines, l’on note la présence des jeunes exportateursde café torréfié, des start up spécialiséesdans l’agriculture, des jeunes coopérativesde culture et de transformation de plusieurs spéculations,environ un millier reparti dans le départementdu Moungo en général.

Voici les priorités de Paul Biya

Dans son adresse à la nation le 31 Décembre 2021, le président de la République, Chef de l’État a dressé un bilan de l’année écoulée avant de décliner les axes prioritaires de la nouvelle année. En dehors de la relance de la production locale et l’intensification de la campagne de sensibilisation sur le bon usage des réseaux sociaux, nombreux sont d’autres chantiers sur lesquels Paul Biya engage son pays en 2022. A lire ci-dessous, l’intégralité du message du chef de l’État. Mes chers compatriotes, cette année encore, la pandémie du coronavirus aura été, partout dans le monde, l’undes principaux sujets de préoccupation.Les efforts considérables qui ont été jusqu’à présentaccomplis par la communauté scientifique et lesEtats, n’ont pas encore permis d’enrayer cette maladie.Au fil du temps, l’on observe que ce virus a tendanceà s’adapter à notre environnement. L’apparition denouveaux variants en est la preuve, ce qui rend lamaîtrise de cette pandémie particulièrement difficile.Elle continue malheureusement d’endeuiller des familles,de déréguler la vie sociale et de créer des distorsionséconomiques.Devons-nous pour autant perdre espoir et nous résignerau pessimisme. A l’évidence NON.L’histoire nous apprend que cette épidémie n’est pasla première. Elle est sans doute loin d’être la dernière,à laquelle l’humanité sera confrontée.Je suis du reste persuadé que no us arriverons à boutdu corona virus, de la même manière que les épidémiesqui l’ont précédées ont été jugulées.Pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour quece qui doit être fait pour freiner sa propagation dansnotre pays, le soit effectivement.La stratégie de riposte que le Gouvernement met enoeuvre produit des résultats fort appréciables. Depuisdeux ans, elle a permis de sauver des vies et delimiter l’expansion du COVID-19 dans notre pays.Elle doit donc se poursuivre et au besoin s’améliorer,afin de mieux s’adapter aux mutations de cevirus pernicieux.Il est par conséquent impératif de ne pas baisser lagarde et de continuer à respecter les règles d’hygièneet les mesures barrières, telles que le port du masquedans tous les lieux publics ou la distanciation physique.Mais au regard de la nocivité de ce virus, la vaccinationconstitue sans doute une mesure barrière supplémentaire.Dans bien des cas, un schéma complet de vaccinationpermet d’éviter des complications graves decette maladie, qui sont généralement fatales.C’est la raison pour laquelle je demande à tous et àchacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter leflanc aux conjectures complotistes qui foisonnent surles réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le coronavirus.En effet, en combinant le respect des mesures barrièresà la vaccination, nous parviendrons à briser lachaine de contamination de ce virus, et à retrouverplus rapidement une vie normale.Mes chers compatriotes,La persistance de la crise sanitaire liée à la pandémiedu COVID-19 ne nous a pas fait perdre de vue le capque nous nous sommes fixés, dans le cadre de notreStratégie Nationale de Développement sur la période2020-2030.En dépit de ses répercussions négatives sur le tissuéconomique, nous avons inlassablement poursuivila réalisation de nos projets structurants, grâce à unemobilisation soutenue des recettes non pétrolières,aux mesures internes de redressement budgétaire età l’accompagnement de nos partenaires au développement.Les réformes mises en oeuvre en matière budgétaire,notamment dans les domaines fiscal et douanier, ontaccru notre capacité à lever des fonds sur le marchéfinancier international.La crédibilité de la signature du Cameroun a de cefait favorisé la réussite de l’opération de refinancementde l’Eurobond, ainsi que la conclusion d’unnouveau Programme Economique et Financier avecle Fonds Monétaire International.A la faveur des ressources financières mobilisées auxplans interne et externe, des investissements considérablesont été effectués en vue de l’achèvement desprojets structurants de première génération.Dans ce chapitre, il convient de mentionner entre autres:• l’achèvement de la première phase desautoroutes Yaoundé-Nsimalen ; Yaoundé-Douala etKribi-Lolabe ; leur mise en exploitation est effective,dans le cadre des partenariats public-privé conclus ;• la construction de 914 kilomètres deroutes bitumées ;• l’élargissement de la carte sanitaire avecl’inauguration des Centres Hospitaliers de Référenced’Ebolowa et de Bafoussam, ainsi que l’achèvementde celui de Garoua ;• l’exécution des projets visant notre autosuffisanceénergétique, à travers la poursuite des travauxde construction du barrage de Nachtigal et leparachèvement de la ligne de transport de l’énergieélectrique du barrage de Memve’elé.Les diligences sont en cours, dans la perspective del’interconnexion des réseaux électriques Nord et Sud.L’exécution de ce projet permettra de résorber durablementle déficit énergétique dans les régions septentrionalesde notre pays.Parallèlement, dans un environnement macro-économiquefortement perturbé par la pandémie duCOVID-19, il a fallu continuer à garantir la compétitivitédu secteur privé.Il n’échappe à personne que cette pandémie a entrainéun renchérissement du fret maritime, avecpour incidence immédiate, une inflation du coût desproduits de première nécessité.C’est donc conscient des sacrifices considérables queles opérateurs économiques nationaux ont consentipour atténuer les effets de la pandémie, que j’ai instruitle Gouvernement de réduire de 80%, le montantdu fret maritime à intégrer dans le calcul desdroits de douane.Le Gouvernement devra également poursuivre leséchanges avec le secteur privé, à l’effet d’identifierles mesures supplémentaires susceptibles d’êtremises en oeuvre.Au demeurant, nous devons nous atteler à réduirenos importations et à accroître le volume de nos exportationsen augmentant la production locale, sinous voulons relever le défi de la croissance.En tout état de cause, il nous appartient de créer lesconditions d’une croissance plus forte, durable, inclusiveet génératrice d’emplois, notamment pournotre jeunesse. Celle-ci est et demeure la principalebénéficiaire des réformes que nous mettons enoeuvre dans différents domaines.Les mesures que nous avons prises nous permettentd’envisager avec optimisme une relance économiqueet un relèvement de notre taux de croissance à 4,2%en 2022, contre 3,6% en 2021. Cette projection optimistes’inscrit dans la perspective d’un retour à unecroissance mondiale positive, annoncée par les instancesinternationales habilitées à le faire. Notre paysdispose de moyens pour en tirer avantage.Mes chers compatriotes,En dépit des difficultés auxquelles notre pays faitface, nous n’avons pas cessé de susciter considérationà l’échelle internationale.La confiance dont jouit le Cameroun auprès de nospartenaires est le fruit des efforts que nous déployonschaque jour, pour que le Cameroun demeure lehavre de paix et de stabilité qu’il a toujours été.Pour cela, nous avons amplifié nos efforts pour querègnent la paix et la sécurité sur toute l’étendue duterritoire national.Les incursions sporadiques de Boko Haram enregistréesces derniers mois dans la région de l’ExtrêmeNord, se sont heurtées à la résistance énergique denos forces de défense. Je voudrais

Journée Mondiale de l’eau : La Camwater sensibilise les consommateurs

Entre conférence débat et visite des sites de production de l’eau, plusieurs activités ont été organisées le 22 Mars 2022 pour marquer d’une pierre blanche la 29ème édition de la journée dédiée à l’eau. Une célébration marquée par un contexte de rareté de cette denrée vitale dans certaines grandes métropoles du pays. « Les eaux souterraines : rendre visible l’invisible ». C’est sous ce thème que les nations unies ont placé la commémoration de la 29ème Journée Mondiale de l’eau pour montrer l’importance de cette denrée très rare. Car selon l’ONU, 2,2 milliards de personnes vivent sans accès à l’eau salubre dans le monde, ce qui constitue une menace pourl’atteinte de l’objectif de développement durable n°6. Celui -ci prône de l’eau propre et assainissement pourtous d’ici 2030. Pour y faire face, il est donc question de prendre des mesures pourlutter contre la crise mondiale de l’eau. En mettant l’accent sur les eaux souterraines, la communauté internationale a voulu mettre en lumière une ressource invisible dont l’impact est visible partout dans le monde. Les eaux souterraines se trouvent dans les aquifères, des formations géologiques de roche, graviers et sable qui retiennent d’importantes quantités d’eau. Ces eaux souterraines alimentent les sources, les rivières et les lacs. Ces réserves en eau se rechargent par la pluie et les chutes de neige qui s’infiltrent dans le sol. Elles peuvent être extraites à la surface par des puits et des pompes. La vie ne serait donc pas possible sans les eaux souterraines. La plupart des zones arides dans le monde en dépendent intégralement. Les eaux souterraines fournissent la plus grande quantité de l’eau que nous utilisons (consommation et assainissement) et qui alimente les processus industriels et de production alimentaire. Ces eaux sont aussi cruciales au fonctionnement sain des écosystèmes tels que les zones humides et les rivières. Ces eaux méritent d’être protégées de la surexploitation et la pollution qui les menacent actuellement, car cela mènera à l’épuisement de ces ressources, à des surcoûts dans leur traitement, voire à une impossibilité de les utiliser. Selon le secrétaire général de l’Onu, l’exploration, la protection et l’utilisation durable des eaux souterraines seront essentielles pour survivre et s’adapter au changement climatique etrépondre aux besoins d’une population croissante. A la Camwater, structure de service public de production et de distribution de l’eau, la célébration de la journée mondiale de l’eau était une occasion d’échanger et d’édifier les consommateurs sur cette problématique. C’est la raison pour laquelle, elle a organisé le 22 mars dernier dans son Club House, une conférence débat qui a mobilisé universitaires, experts des questions de l’eau, associations de protection des Droits des consommateurs, étudiants et personnel de la Camwater. Au cours de ces échanges, les acteurs ont échangé surle cycle de l’eau, l’eau vapeur qui couvre au moins 72% de la superficie du globe terrestre. Lors de la rencontre, il a aussi été rappelé que l’eau douce souterraine représente 23% contre 3% d’eau de surface. Les eaux souterraines se présentent sous forme de nappes contenues dans les aquifères ou fissuré (roche, sable …) et fournissent 50% des eaux usuelles dans le monde. Selon les experts, les eaux souterraines au Cameroun sont très peu dans la partie septentrionale du pays , mais se trouvent beaucoup plus dans la partie sud où l’on a 85% du socle cristallin. Les experts renseignent aussi qu’il est difficile d’avoir les puits à Yaoundé par rapport à Douala qui est un bassin sédimentaire. L’entretien des équipements et des installations a aussi meublé ces échanges qui ont permis aux parties prenantes de prendre conscience de la nécessité de mieux exploiter les eaux souterraines, bien qu’elles soient cachées. En marge de la conférence débat, une visite du site de production d’eau deYato a été effectuée par les participants qui ont eu l’occasion de toucher du doigt, les mesures prises par la Camwater pour assurer la qualité de l’eau servie aux consommateurs ; La Camwater dans la foulée de la célébration de la journée mondiale de l’eau du 22 mars dernier a annoncé une campagne de recouvrementforcé de 50 milliards de FCFA hérités sur toute l’étendue du territoire nationale. Elle invite ainsi les clients insolvables à se rapprocher de leur centre de distribution. De leur côté, certains leaders associatifs de protection des droits des consommateurs ont observé un sit-in devantla directionRégionale de la Camwater pour le centre. En dehors de la qualité de l’eau qui est remise en cause, ces leaders déplorent aussi la pénurie de cette denrée. La société Camwater face au contexte a plutôt mis en place un système de ravitaillement des quartiers avec des camions citernes. Torcel

Accès à l’eau et à l’énergie électrique : Que valent les promesses de Gaston Eloundou Essomba ?

Le ministre de l’eau et de l’énergie face à la presse le 31 Mars dernier à Yaoundé a annoncé plus d’eau potable et moins de coupure de l’électricité en 2022. Les consommateurs camerounais ne mourront plus bientôt de soif dans le noir. c’est ce qui ressort de la récente communication de Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’eau et de l’énergie. Face aux médias, il a expliqué les mesures gouvernementales pour soulager la souffrance des consommateurs face au problème de coupures intempestives de l’électricité et du manque de fourniture d’eau. Ces problèmes ne sont bientôt qu’un vieux souvenir pour les consommateurs. Le gouvernement entend s’attaquer aux causes du mal à travers la mise en place etl’amélioration du dispositifinfrastructurel. Selon le patron de l’eau et de l’énergie, 60% sur un parc de 1. 300 000 poteaux sont à remplacer parles poteaux en béton sur l’ensemble du territoire national car la chute des poteaux bois utilisés par le concessionnaire Eneo est l’une des causes des délestages surl’ensemble du territoire national. Pourle moment environ 31 000 poteaux béton ont été installés entre 2019 et février 2022. Parlant des difficultés de distribution de l’énergie électrique dans chacun des trois réseaux interconnectés (Sud (RIS), Nord (RIN) et Est (RIE)) du Cameroun, Gaston Eloundou Essomba a dressé le problème lié à chaque réseau. Constitué de six régions méridionales (Centre, Littoral, Ouest, Nord-Ouest, Sudouest et Sud), le Ris a un énorme potentiel hydroélectrique qui se trouve pour l’essentiel dans le bassin versant de la Sanaga où de grands projets hydroélectriques ont été réalisés ou sont en cours de réalisation. Les délestages enregistrés sont plus le fait de la surcharge des équipements de transport et de distribution notamment les transformateurs qui sont sollicités au-delà de leur capacité. Gaston Eloundou Essomba évoque aussi l’absence d’un barrage réservoir à Memve’ele.Le très faible débit de ce fleuve ne peut permettre l’approvisionnement optimal de Yaoundé en période d’étiage comme prévu lors de la conception de cet ouvrage. Des études techniques sont en cours en vue de la construction urgente d’un tel ouvrage sur le fleuve Ntem. S’agissant du RIN, (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), l’on retient que depuis 2022, le barrage hydroélectrique de Lagdo, principal ouvrage de production de l’énergie électrique, ne produit à peine que 9 MW sur les 72 MW de capacité de production. Situation liée à une baisse drastique de l’hydrologie dans le bassin de la Bénoué. Concernant le RIE qui ne couvre que la région de l’Est, le Minee explique ce réseau ne dispose pas encore d’ouvrage hydroélectrique et est confronté à un problème de sous capacité de la centrale thermique de Bertoua qui alimente principalement la région. Pour augmenterla quantité d’eau potable qui manque le plus dans les grandes villes du pays, plusieurs sites de production d’eau sont annoncés. Pour la ville de Douala par exemple, la réflexion est en cours pourrenforcerl’approvisionnement en eau à partir du fleuve Wouri. Des annonces et bien d’autres qui sont de nature à redonner espoir aux consommateurs. Mais lorsqu’on sait que ce n’est pas la première fois que le gouvernement fait pareilles annonces, certains se demandent s’il s’agit cette fois ci des promesses ou des engagements. Seuls les prochains jours permettront de répondre à cette question. Mehis