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Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation

Cet appel est de l’ONUSIDA et de l’ONUFEMMES à l’occasion de la 40ème Journée Internationale des Droit de la femme commémorée le 8 mars 2025.   Dans un communiqué de presse conjoint,  Berthilde Gahongayiré, Directrice régionale ONUSIDA pour l’Afrique de ‘Ouest et du Centre, et  Arlette Mvondo, Représentante ONUFEMMES à Dakar au Sénégal, ont  souligné l’urgence d’agir pour les femmes et les filles face au VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre.   Pour rendre un hommage aux contributions des femmes dans la société,  les deux  dames fonctionnaires des Nations Unies  ont impérativement  rappelé à l’occasion, une réalité alarmante : en Afrique de l’Ouest et du Centre, le VIH/SIDA continue de toucher de manière disproportionnée les femmes et les filles.

« Les chiffres sont préoccupants. Dans cette région, les jeunes femmes et les adolescentes représentent près de 60 % des nouvelles infections au VIH. Les inégalités de genre, la pauvreté, la violence basée sur le genre (accentué par les conflits dans notre région et les changements climatiques) et l’accès limité aux services de santé accentuent leur vulnérabilité. Trop souvent, elles n’ont pas le pouvoir de négocier des relations sexuelles sécurisées, d’accéder aux services de prévention ou de poursuivre un traitement sans crainte de stigmatisation et de discrimination« ,  souligne le communiqué.

 Selon Berthilde Gahngayiré et Arlette Mvondo, la Journée internationale des droits des femmes est une occasion de revendiquer des actions concrètes adaptées aux réalités de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.  Il est par exemple question  d’accélérer l’accès à la prévention et aux soins.  Les moyens de prévention comme la prophylaxie pré-exposition (PrEP) doivent être accessibles à toutes les femmes et les filles qui en ont besoin. L’intégration du dépistage et du traitement du VIH dans les services de santé sexuelle et reproductive est essentielle pour renforcer la riposte.

L’ONUSIDA et l’ONUFEMES  demandent aussi de lutter contre les violences faites aux femmes.  La violence basée sur le genre, y compris les mariages précoces et forcés, est une des causes majeures de l’exposition des jeunes filles au VIH. Il est urgent de renforcer les lois et les mécanismes de protection pour garantir la sécurité et les droits des femmes et des filles. Autre action recommandée  c’est Investir dans l’éducation et l’autonomisation.  En Afrique de l’Ouest et du Centre, des millions de filles sont déscolarisées, limitant ainsi leurs opportunités d’autonomie et augmentant leur vulnérabilité face au VIH. Un accès équitable à une éducation complète sur la sexualité et les droits des femmes est essentiel pour leur permettre de prendre en main leur santé et leur avenir. Il s’agit aussi en urgence, de soutenir le leadership féminin. Les femmes vivant avec le VIH doivent être au centre des décisions qui les concernent. Leur voix, leur expérience et leur résilience sont indispensables pour une réponse efficace et inclusive.

Le bien être de la femme et la promotion de ses droits  passe aussi par la mobilisation de ressources dans le but de maintenir les acquis en matière de prévention et de traitement du VIH.  La situation actuelle du financement de la santé appelle à plus de progrès dans le financement domestique pour la lutte contre le VHI en général et la féminisation du VIH en particulier.  « Ce 8 mars, engageons-nous à renforcer la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation. L’égalité ne sera réelle que lorsque la santé et les droits de toutes seront une priorité absolue« ,  c’est à travers cet appel à l’engagement  que la  Directrice régionale ONUSIDA pour l’Afrique de ‘Ouest et du Centre, et  la  Représentante ONUFEMMES à Dakar au Sénégal ont conclu leur communiqué qui on l’espère, va amener à une prise de conscience de la situation et à des actions  pertinentes pour faire face à l’urgence. .

 

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