JMDC 2025: Nestlé Cameroun à l’écoute des consommateurs

En prélude à la journée mondiale des droits des consommateurs prévue le 15 mars, une rencontre d’échange à mobilisé le 6 mars 2025, les responsables de cette multinationale, quelques responsables des associations de protection des droits des consommateurs, les représentants des médias et les consommateurs mobiliser pour la circonstance.
Deux temps forts ont marqué cette rencontre qui avait pour cadre l’usine Nestlé de Bonaberi. Les échanges sur l’état de la protection des consommateurs en contexte de vie chère, les mesures prises par Nestlé pour échanger avec ses consommateurs, et la vise d’usine avec à la clé la séance de dégustation.
Cette séance de dégustation a permis aux consommateurs de signaler leur préférence de consommation sur les différentes formulations des produits nouveaux qui seront mis en vente dès les prochains jours. C’était là l’une des matérialisations de l’attention que Nestlé Cameroun accorde aux besoins et préoccupations des consommateurs.
Bien avant les consommateurs et les responsables de Nestlé Cameroun ont suivi un exposé de Prince Mpondo, Président de la Coalition des Consommateurs camerounais (CCC), sur l’état des lieux de la protection des consommateurs en contexte de vie chère. L’exposé va préalablement passer en revue diverses notions sur le consommateur, l’historique de la journée mondiale des droits des consommateurs, le cadre juridique national et international, les acteurs et les mécanismes de la protection du consommateur. L’expert en protection des droits des consommateurs dira par la suite que : « Le mal être du consommateur a été accentué ces dernières années du fait de la crise sanitaire du Coronavirus et de la guerre Russo-ukrainienne qui ont entrainé la dérégulation de l’économie mondiale dont l’un des corolaires est l’inflation généralisée sur les prix des biens et services. Ces causes exogènes associées aux faiblesses endogènes ont plongé le consommateur dans le désarroi. Ce désarroi est causé par la pénurie de certains produits, le renchérissement des prix et la détérioration de la qualité » avant de poursuivre: « Le consommateur trouve faible et très insuffisante les mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère. Il accuse les producteurs d’être responsables de la vie chère. Pour le Consommateur le producteur n’a pour seul souci que de se faire le bénéfice au détriment des intérêts et droits des consommateurs. Il pense que certains producteurs et leurs partenaires commerciaux se livrent à des manœuvres spéculatives pour spolier le consommateur ». L’étude menée par la CCC en 2024 et 2025 sur un échantillon de 300 et 500 consommateurs interrogés sur les aspects spécifiques liés à la protection des consommateurs a révélé un grand déficit d’information du consommateur.
Il se dégage que les problèmes des consommateurs en contexte de vie chère se situe en premier lieu au niveau des prix qui connaissent une hausse, ensuite, la disponibilité des produits qui est affecté et en fin la qualité qui n’est toujours pas garantie.
Face à ces problèmes chaque partie prenante doit convenablement jouer sa partition. L’administration qui doit multiplier les contrôles et booster la production locale question de limiter les importations. Le secteur privé doit être à l’écoute des consommateurs et mettre en place les mécanismes d’échanges. A ce sujet, Nestlé à présenté aux consommateurs son numéro vert, le numéro 8545 et whatsapp 650 75 86 25 ainsi que l’adresse mail par laquelle les consommateurs peuvent soumettre leurs besoins. Des plateformes numériques ou digitales telles que X, facebook, sont également mise à contribution.
Les consommateurs doivent eux aussi être des acteurs actifs de la protection de leurs droits en dénonçant, en se formant, en d’informant et en s’éduquant.